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L’histoire du Street Art à travers le monde

  • Loreina Michoux
  • 7 déc. 2020
  • 5 min de lecture

Let’s gooo avec une petite introduction au Street Art .


Le Street art ou l’art urbain vous le connaissez forcément ! Le Street art est un mouvement artistique contemporain. Le Street art c’est toutes les formes d’art réalisées dans la rue, ou dans des endroits publics. Il va englober diverses techniques telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque, les stickers ou les installations.

Mais il doit encore affirmer sa place au sein de la société, car autrefois cet art était considéré comme illégal et interdit.

Le Street art va commencer à se démocratiser davantage lorsque le mot « graffiti » est inclus dans le dictionnaire de l’art brut. (Le terme Street Art n’existait pas encore)


Les artistes utilisent la rue comme vecteur de communication (pour faire passer un message engagé) et imposent leurs productions aux yeux du passant.

Après avoir bien défini le Street art, nous allons nous attarder sur son histoire.


Au Mexique, on voit naître de nombreuses peintures murales, elles pourraient avoir influencé l’émancipation de cet art, à la fois libertaire et subversif après la révolution de 1910.


En Russie, les fresques propagandistes envahissent les murs et signent l’arrivée d’une nouvelle ère artistique liée à la rébellion et aux contestations, qu’elles soient politiques, sociales ou économiques.


Toutefois, tout le monde s’accorde à dire que le Street art est véritablement né dans les années 1960 aux États-Unis.

Deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl vont lancer le mouvement s’apparentant à l’art de rue. Souffrant d’une timidité monstre, Cornbread écrit inlassablement sur les murs de son école et de son quartier l’inscription « Cornbread Loves Cynthia ». Fou amoureux d’elle, il n’ose pas le lui dire en face ! Ne trouves-tu pas ça trop mignon et romantique ?


En 1970 New York est une ville en crise dans un pays en crise. La pauvreté, la ségrégation raciale et les guerres de gang régissent la ville. Cela va être dans ce contexte dégradé que va émerger l’art urbain et plus précisément le graffiti. C’est dans le métro de New York que le graffiti va faire son entrée.

Le Street art débutera par la simple représentation de tag soit des signatures, puis va prendre des proportions inattendues.

En effet, les métros et wagons de trains vont être les cibles des artistes ils vont être recouverts d’inscriptions des plus variées.


(ex de grands noms du Street art : Taki 183 ou encore Blade One. )



Dans la rue, sur les trottoirs, les murs, les métros ou les surfaces publiques, tout support est un bon prétexte pour créer et faire passer un message visible par tous. Que ça soit par le Graffiti, le pochoir, les posters, les stickers, ou bien les projections, il existe mille et une techniques et matériel pour que les artistes donnent vie à des chefs-d’œuvre de rue et transmettent leurs messages. En seulement quelques années les artistes de la rue améliorèrent leur art en adoptant divers styles, couleurs et formes.

Malheureusement la guerre entre les Anciens et les Modernes se traduit par ceux qui crient au vandalisme et des artistes. , qui souvent le revendiquent.


En France vers la fin des années 1960, on retrouve au sein des graffiti une symbolique intellectuelle et réfléchi. La politique en inspire la plupart, ils sont parfois teintés d’humour ou de poésie, on y retrouve des slogans accrocheurs portant un double sens.




Au début des années 1980, les graffiti de style « new-yorkais » font leur apparition à Paris. L’aspect illégal et clandestin du Street art intéresse de nombreux d’artistes. Il prend une tournure plus humoristique et légère. Colorés et déjantés, les graffiti font leur entrée dans notre société et deviennent un mouvement à la mode.



Parallèlement, au début des années 1960, le mur de Berlin fut construit, séparant l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest. Rendant impossible aux citoyens situés à l’est du mur de traverser, ni même d’approcher le mur. Cependant ceux situés à l’ouest venaient y réaliser de nombreux graffitis. Ce mur servira de support et de tribune libre aux jeunes Allemands pour protester et signifier leur mécontentement. Lorsque le mur fut détruit à la fin des années 1980, il était presque complètement submergé de slogans, dessins, peintures.



Dans les années 1980. Une loi, dans la ville de New York, est établie pour sanctionner les artistes s’adonnant au Street art. À l'issue de cette loi les artistes comme Jean-Michel Basquiat ou Keith Haring vont alors décider d’ouvrir leur propre galerie, ils vont ainsi démocratiser leur art tout en le faisant survivre.

Cependant de moins en moins d'artistes s'adonnent à cet art. Seulement les plus courageux iront dessiner dans les arrondissements défavorisés New-Yorkais.

C’est ainsi que le Street art va s’étendre aux autres grandes villes américaines comme à Chicago, Los Angeles, Washington et les villes européennes.

Si certaines villes réglementent et contrôlent uniquement l’achat des produits servant à peindre. D’autres seront beaucoup plus drastiques en infligeant une amende ou une peine de prison pour avoir peint dans un lieu public ou sur un monument.


Dans les années 1990, les rues de Paris sont recouvertes de fresques, et les métros sont envahis de graffitis.

Paris voit alors fleurir dans ses rues et sur ses immeubles des œuvres urbaines, mais également des inscriptions vandales.


On retrouve des artistes tel que Jérôme Mesnager, Jef Aérosol,




Petite anecdote :


En 2014, la RATP va poursuivre en justice M. CHAT, artiste franco-suisse, pour avoir peint son chat sur les murs d’une station de métro en travaux. Deux ans plus tard, la RATP poursuit à nouveau l’artiste, deux ans plus tard mais cette fois-ci le chat était peint sur un panneau de la gare du Nord. M.CHAT va être convoqué au tribunal et va se voir attribuer la peine de trois mois de prison ferme, mais il va finalement écoper d’une amende de 500€.



Ceci me sert d’exemple pour vous montrer qu’en France ce sont bien souvent les sociétés des transports qui désirent en finir avec les graffiti. Bien que ces dernières tolèrent certains d’entre eux dans des lieux jugés pertinents, elles s’empressent habituellement de détruire les graffiti qui parsèment leurs réseaux et leurs véhicules (trains, wagons, etc.).


Ainsi, lorsqu’ils sont réalisés sur des supports non autorisés, les graffiti sont sévèrement sanctionnés en France.

Ils sont considérés comme destructeurs de la propriété d’autrui et sont passibles d'amendes allant de 1500 à 30 000 euros ou dans les cas extrêmes sont sujet à emprisonnement pour une durée maximale de 2 ans.


Je ne peux pas présenter le Streets art sans vous parlez de Barcelone bien évidemment !


Barcelone c’était LA ville incontournable pour les artistes. Jusqu’en 2006, elle accueillait une grande foule d’artistes venues du monde entier. Car en effet à Barcelone on pouvait peindre en plein jour en pleine rue sans encourir le risque d’une amende. C’est ainsi que les artistes du monde entier se pressaient pour aller à Barcelone. Car en plus de pouvoir peindre librement ils profitaient du soleil, de la mer. Barcelone était alors « capitale mondiale du Street art »

Mais en 2006, le Street art se voit interdit et pénalisé d’une amende pouvant aller jusqu’à 3000 euros pour les récidivistes. Certains artistes vont malgré tout encore colorer les murs de Barcelone où l’esprit du Street art règne encore.


Eh voilà, nous venons de faire un tour sur les origines et l’histoire de Street art à travers le monde et les années.

J'espère que tu as pu apprendre un peu de l’histoire du street art avec moi.



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